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Pollution vallée de l'Arve, Passy, Saint Gervais, Sallanches, Pays du Mont Blanc
25 janvier 2020

Pollution vallée de l'arve

Pollution Mont Blanc 

La vallée de l'arve, Passy, Sallanches, Servoz, Chamonix,  Saint Gervais 

Air pollué par les camions, l'usine d'incinération des ordures ménagères et les fumées des foyers de cheminées ouverts.

Pollution de l'air : quels risques.....

L'air est irrespirable. La France vit littéralement sous un couvercle de pollution. Le seuil d'alerte à la pollution aux particules était encore dépassé, vendredi 14 mars, pour la quatrième journée consécutive en Ile-de-France, ainsi que dans une trentaine de départements couvrant une large partie du Nord et la région Rhône-Alpes.

Quelles sont les valeurs limites et les conséquences pour la santé des polluants atmosphériques, classés cancérogènes par l'Organisation mondiale de la santé(OMS) 

  • Les principaux polluants et leurs dangers

Quatre polluants atmosphériques sont particulièrement mesurés en raison de leur dangerosité pour la santé : les particules fines (PM10 et PM2,5), le dioxyde d'azote (NO2), le monoxyde de carbone (CO) et l'ozone (O3).

Les particules fines en suspension dans l'air (« particulate matter », PM, en anglais) sont principalement émises par le trafic routier (dont 70 % proviennent, en Ile-de-France, de la combustion du gazole), du chauffage au bois, de la transformation d'énergie par l'industrie et de l'agriculture avec l'utilisation d'engrais. La situation climatique joue également : en cas de grand froid, d'inversion de température ou d'absence de vent, l'air ne se renouvelle pas, ce qui augmente le taux de particules en suspension.

Lire :  Pourquoi l'air est pollué quand il fait chaud en hiver

 

Comparaison entre le diamètre d'un cheveu et des particules fines PM10 et PM2,5.

 

Deux catégories de particules sont particulièrement dangereuses : les PM10, d'un diamètre inférieur à 10 micromètres (10 µm, soit 10 millièmes de millimètre) et les PM2,5, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres et peuvent, en raison de leur très petite taille, facilement pénétrer profondément dans les voies respiratoires. La liste des maux qu'elles provoquent est longue : bronchitechronique, asthme, cancer du poumon, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde ou encore problèmes placentaires.

 

Malgré tout, il reste difficile de chiffrer précisément l'impact sanitaire des particules fines en termes de mortalité. Les chiffres de 42 000 morts en France et 386 000 en Europe régulièrement avancés, sont fondés sur une étude de la Commission européenne utilisant des données datant d'une quinzaine d'années.

L'étude la plus à jour est sans doute celle qui est issue du programme européen Aphekom, reprise par l'Institut de veille sanitaire (INVS) en 2012, qui a passé au crible 25 villes de l'Union européenne, dont 9 en France. Les experts ont conclu à des espérances de vie réduites, à 30 ans, de 3,6 à 7,5 mois selon les villes. Au total, 2 900 morts prématurées sont dues chaque année aux particules fines sur ce bassin de 12 millions d'habitants.

Lire : Particules fines : vraiment 42 000 morts par an en France ?

Surtout, une exposition prolongée aux particules a un effet néfaste sur la santé, même lorsque les concentrations restent en deçà des normes. Une étude conduite par Dr Rob Beelen (Université d'Utrecht, aux Pays-Bas), publiée le 9 décembre 2013 dans la revue médicale The Lancet, a ainsi conclu que chaque hausse de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM2,5 en un an augmente le risque de mourir d'une cause naturelle de 7 %.

Les oxydes d'azote (NOx), notamment le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2), se forment lors de combustions à haute température. Ils peuventaltérer la respiration et provoquer des bronchites, particulièrement chez les asthmatiques et les enfants. Ils participent également aux phénomènes des pluies acides, de même que le dioxyde de soufre (SO2).

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore et sans saveur, produit par la combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul, carburant, bois). Principales sources de monoxyde de carbone (CO) : le trafic automobile et le mauvais fonctionnement des appareils de chauffage domestiques. Le CO est principalement un poison sanguin. Il se fixe à la place de l'oxygène sur l'hémoglobine du sang, conduisant à un manque d'oxygénation du système nerveux, du cœur et des vaisseaux sanguins. Conséquences : maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, jusqu'à la mort en cas d'intoxication grave.

L'ozone (O3), présent naturellement dans la stratosphère (la couche d'ozone intercepte les rayons ultraviolets du Soleil), se révèle dangereux en excès dans les basses couches de l'atmosphère (la troposphère). C'est alors un polluant dit « secondaire » dans la mesure où il n'est pas rejeté directement dans l'air mais se forme par réaction chimique entre des gaz « primaires » d'origine automobile et industrielle (NOx, CO et composés organiques volatils, COV), sous l'effet des rayonnements solaires. Capable de pénétrer profondément dans les poumons, il provoque à forte concentration des inflammations des bronches, gênes respiratoires et irritations oculaires.

  • Les seuils réglementaires

 

Concentration en PM10 (mesurée en microgrammes par mètre cube d'air) vendredi 14 mars en France.

 

Les niveaux maximaux de concentration recommandés ou obligatoires ne sont pas les mêmes selon les pays et selon la durée d'exposition aux divers polluants, rendant leur compréhension malaisée.

En France, un premier seuil a été fixé, au-delà duquel l'air n'est plus considéré comme de bonne qualité. Pour les particules PM10, cet objectif de qualité  se situe à 30 microgrammes par mètre cube (50 μg/m3) en moyenne annuelle. Mais cette mesure est effectuée dans les stations « de fond », c'est-à-dire éloignées des sources de pollution (par exemple dans les parcs) et non le long du trafic. Elle est par ailleurs supérieure à la valeur recommandée par l'OMS, fixée à 20 μg/m3

En cas de pic de pollution, deux niveaux de procédure sont ensuite déclenchés dans chaque région : le niveau d'information et de recommandation, enclenché lorsque les concentrations de particules PM10 excèdent 50 microgrammes par mètre cube (50 μg/m3) en moyenne sur vingt-quatre heures. Les agences de surveillance de la qualité de l'air informent de la situation les préfectures et les médias. Puis le niveau d'alerte est atteint quand les concentrations dépassent 80 μg/m3. Ce seuil se traduit par la diffusion de consignes de protection sanitaire et de réduction des émissions de polluants (limitation de la vitesse, gratuité des transports en commun, etc.) par les préfectures.

En dépassant ces niveaux, la France risque d'enfreindre la législation européenne. Depuis 2008, une directive européenne impose en effet de ne pas dépasser pour les PM10 une concentration journalière de 50 µg/m3 pendant plus de trente-cinq jours (la valeur réglementaire la plus contraignante), et de 40 µg/m3 en moyenne pendant une année. Ce que la France ne respecte pas. En Ile-de-France, par exemple, Airparif a enregistré trente-trois jours de dépassement des seuils réglementaires (dont six du seuil maximal d'alerte) l'an dernier et quarante dépassements en 2012 (dont quatre du seuil d'alerte), tandis que 1,1 million de Parisiens étaient exposés à des dépassements. Une procédure a été lancée en 2011 par la Commission européenne contre Paris, qui risque de devoir verser plusieurs millions d'euros par an pour non-respect des seuils de pollution de l'air.

Il n'y a par contre pas de réglementation pour les PM2,5, pourtant plus dangereuses que les PM10. L'Union européenne a fixé son objectif de qualité à 20 μg/m3 en moyenne pendant une année, tandis que l'OMS recommande, elle, une valeur de 10 μg/m3 pendant une année et de 25 μg/m3 en moyenne pendant vingt-quatre heures.

La France est également en infraction concernant le dioxyde d'azote (NO2). En 2011, 2,1 millions de Parisiens étaient par exemple exposés à la valeur limite moyenne annuelle de 40 µg/m3selon Airparif.

  • Les mesures à prendre pour se protéger

Le ministère de la santé recommande aux personnes vulnérables ou sensibles (femmes enceintes, enfants de moins de 5 ans, personnes de plus de 65 ans, asthmatiques, diabétiques ou malades cardiaques) de réduire leurs activités physiques intenses, surtout en extérieur, et d'éviter de sortir en début de matinée ou en fin de journée, notamment aux abords des axes routiers fréquentés. Ces conseils ne s'appliquent à la population générale qu'en cas de gêne inhabituelle (fatigue, mal de gorge, toux, essoufflement, palpitations).

L'air intérieur des habitations et des bureaux peut également être affecté par la pollution extérieure. « Il reste nécessaire d'aérer – au moins dix minutes par jour  les espaces intérieurs et de s'assurer que les systèmes de ventilation fonctionnent correctement », préconise Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Il est par contre inutile de se protéger avec un foulard ou un masque de chirurgie, seuls certains masques équipés de filtres à charbon peuvent être efficaces, selon Airparif.

Quant au mode de déplacement, mieux vaut privilégier le vélo ou à la marche à pied à la voiture, en raison de l'absence d'environnement confiné et de la possibilité de s'éloigner du flux de circulation grâce, par exemple, aux pistes cyclables. Et à condition de pédaler à un rythme modéré afin d'éviterl'hyperventilation et donc l'inhalation excessive de polluants

 

 

 

 

La pollution de l'air extérieur

 

La pollution atmosphérique est une préoccupation pour nous tous. Elle a des impacts sur notre santé et sur l’environnement. Il existe des solutions pour améliorer la qualité de l’air et chacun peut y contribuer.

Voici quelques explications pour mieux comprendre pourquoi notre air est pollué etcomment on peut agir.

Pourquoi notre air est-il pollué ?

Plusieurs polluants viennent dégrader la qualité de l’air que nous respirons.

Leur origine peut être naturelle, par exemple quand ils sont produits :

  • par les éruptions volcaniques qui envoient dans l’atmosphère d’énormes quantités de gaz et de particules ;
  • par des plantes qui produisent des pollens, dont certains sont responsables d’allergies respiratoires, et des molécules organiques qui contribuent à la formation d’ozone de la haute atmosphère (couche d’ozone) ;
  • par la foudre qui émet des oxydes d’azote et de l’ozone ;
  • par l’érosion qui produit des poussières minérales reprises par le vent et déposées quelquefois très loin de leur lieu d’origine.

Les activités humaines sont elles aussi productrices de polluants atmosphériques :

  • les transports et surtout le trafic routier ;
  • les industries et la production d’énergie ;
  • les bâtiments et leur chauffage ;
  • l’agriculture, par l’utilisation d’engrais azotés, de pesticides et par les émissions animales ;
  • le stockage et l’incinération des déchets.

 

Des polluants primaires et secondaires

Les polluants primaires sont directement issus des sources de pollution. C’est le cas par exemple des composés organiques volatils (COV), des hydrocarbures, des particules fines, etc.
Les polluants secondaires sont issus des polluants primaires, lors de transformations chimiques dans l’air sous l’action du rayonnement solaire ou de la chaleur. C’est le cas de l’ozone, de certains aldéhydes et cétones, etc.

 

Certains facteurs favorisent, amplifient ou transforment la pollution :

  • les conditions météorologiques.

    Des conditions anticycloniques favorisent la stagnation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère. Les vents les dispersent assez localement (brises de mer et de terre sur les côtes, brises de vallée et de montagne) et peuvent les transporter sur de grandes distances : on parle alors de pollution atmosphérique transfrontalière.

    L’humidité et le rayonnement solaire peuvent favoriser leur transformation chimique.

  • la densité du trafic : une forte circulation par temps chaud favorise la formation d’ozone polluant et la concentration des autres polluants automobiles ;
  • la concentration industrielle sur une petite aire géographique.

Les polluants provoquent des désordres de grande ampleur :

  • la destruction de la couche d’ozone.

    Due à des gaz chlorés et fluorés (CFC autrefois largement utilisés comme gaz réfrigérants, gaz propulseurs des aérosols, solvants…) ou bromés (halons utilisés pour lutter contre les incendies ou comme pesticides), elle s’est fortement ralentie suite au contrôle des produits incriminés ;

  • les « pluies acides ».

    Les précipitations humides (pluies, neige, brouillard, etc.) s’acidifient sous l’effet des oxydes d’azote et du dioxyde de soufre. Ces précipitations peuvent altérer les écosystèmes aquatiques et terrestres ;

  • la contribution à l’effet de serre.

    Certains polluants produits par les activités humaines contribuent à amplifier l’effet de serre. Ils agissent sur le climat et entraînent des perturbations climatiques à l’échelle planétaire.

Le point sur la pollution par les particules

 

Les particules dans l’air sont un des principaux indicateurs de la qualité de l’air.

Jusqu’à peu, la surveillance et la réglementation portaient avant tout sur les particules dites inhalables dont le diamètre est inférieur à 10 microns (ce sont les PM 10).

Une attention complémentaire est portée sur les particules qui peuvent atteindre les alvéoles pulmonaires, dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns (ce sont les PM 2,5) ; elles ont fait l’objet d’une réglementation par une directive européenne de 2008. C’est pourquoi, parallèlement à la surveillance des PM 10, la surveillance des PM 2,5 a été développée ; en 2011, en France, il y avait 110 stations de mesure de PM 2,5 (+ 80 % par rapport à 2010).

 

En France, pour les particules PM 10, 4 secteurs sont principalement à l’origine des émissions de particules PM 10 :

  • les activités agricoles (épandages, stockages d’effluents, remises en suspension lors des labours notamment) et le brûlage ;
  • l’industrie manufacturière ;
  • le secteur résidentiel et tertiaire (le chauffage individuel au bois majoritairement et le brûlage des déchets verts) ;
  • le transport routier.

Pour les particules PM 2,5, les sources des émissions sont différentes : les niveaux les plus élevés sont observés en zone urbaine, et particulièrement en proximité du trafic automobile.

Par ailleurs, la lutte contre ce type de pollution est rendue complexe car une partie des fines particules provient de la transformation chimique, dans l’atmosphère, de polluants tels que le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote ou les composés organiques volatils ; on parle de particules secondaires.

Les zones urbaines, où vit environ 80 % de la population, et les vallées de montagne sont les plus exposées à la pollution par des particules dans l’air.

Les risques pour la santé

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS - Rapport OMS (WHO) : “Review of evidence on health aspects of air pollution”, Janvier 2013), les effets sur la santé des particules incluent les maladies respiratoires et cardiovasculaires et le cancer du poumon.

Plus de 80 % des Européens sont exposés à des niveaux de particules supérieurs à ceux préconisés par les lignes directrices sur la qualité de l'air émises par l'OMS en 2005. Cette exposition prive en moyenne chaque individu européen de 8,6 mois de sa vie (8,2 mois pour la France). L'exposition à long terme aux particules fines (PM 2,5) peut provoquer l'athérosclérose, des perturbations des naissances et des maladies respiratoires chez l'enfant.

Les études scientifiques montrent qu’une exposition de court terme aux particules fines suffit à accroître la morbidité cardio-respiratoire, tandis qu’une exposition chronique favorise l’apparition d’asthme chez l’adulte (étude APHEKOM pilotée par l’INVS pour la Commission Européenne, 2011), de broncho-pneumopathies chroniques obstructives et d’altération du développement de la fonction respiratoire chez l'enfant, de maladies cardiovasculaires et de cancers du poumon.

C’est pourquoi les directives européennes de qualité de l’air ont fixé successivement des niveaux maximum de particules admissibles dans l’air ambiant pour les PM 10 depuis 1999 et pour les PM2,5 depuis 2008 (les niveaux de PM 10 et de PM 2,5 dans l’air ambiant sont respectivement règlementés depuis la directive 1999/30/CE et la directive 2008/50/CE). Ces niveaux sont bien souvent dépassés.

Comment réduire la pollution de l’air ?

Maîtriser les pollutions à la source

  • Des plans et des programmes d’action sont mis en place pour diminuer la pollution, aux niveaux national et européen :

    L’établissement de normes d’émission et de normes de qualité de l’air ambiant permet de fixer des limites et de donner des valeurs de référence pour les principaux polluants indicateurs de la qualité de l’air.
    • un programme national de réduction des émissions polluantes établit les mesures à prendre pour ne pas dépasser des plafonds annuels d’émission fixés pour chaque pays d’Europe pour le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote, l’ammoniac et les COV. Il précise les mesures techniques et réglementaires à appliquer pour y parvenir,
    • un programme national de lutte contre le changement climatique (PNLCC) regroupe les actions, dans tous les domaines, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (objectif : diviser par 4 les émissions d’ici 2050),
    • un plan national santé environnement renforce la prévention de la pollution par les particules et de celle provenant des transports,
    • des Plans de Protection de l'Atmosphère, pour améliorer la qualité de l'air dans chaque agglomération de plus de 250 000 habitants ou zone géographique ou la qualité de l'air est dégradée. Vous pouvez consulter ces plans sur le site du ministère du Développement durable.
    • un Plan d'urgence pour la qualité de l'air, de portée nationale, qui vise principalement à réduire les émissions liées aux transports, ainsi que les installations de combustion, dont le chauffage au bois individuel. Pour en savoir plus, consultez le site du ministère du Développement durable.
  • La mise au point de technologies et d’équipements moins polluants, accessibles à des coûts raisonnables, est incontournable pour limiter la pollution de l’air « à la source » (moteurs et carburants « propres », utilisation des énergies renouvelables, amélioration des procédés industriels et d’incinération des déchets, etc.).

Connaître la qualité de l’air près de chez soi

26 associations agrées (AASQA) surveillent en permanence la qualité de l’air et diffusent chaque jour des informations et prévisions sur la qualité de l’air sur l'ensemble du territoire.

Vous pouvez connaître la qualité de l'air près de chez vous en consultant le site www.atmo-france.org.

Les particuliers peuvent contribuer à réduire la pollution de l’air

Voici quelques pistes…

    • 1. Pensez à limiter vos déplacements en voiture et à adoptez l’éco-conduite.

      Préférez les modes actifs (marche, vélo), bons pour la santé, et les transports en communs qui permettent d’économiser du carburant.

      Si vous ne pouvez pas vous passer d’utiliser une voiture, des solutions existent pour limiter votre impact comme le covoiturage.

      En cas de pic de pollution, respectez les limitations de vitesse en voiture, ou mieux ne la prenez pas.

    • 2. Si vous devez changer de voiture, préférez un véhicule bien classé sur l’étiquette énergie qui consomme moins de carburant et limite donc les émissions polluantes. Vous bénéficierez d’un bonus écologique.

      Pour bien choisir, consultez notre comparateur des véhicules neufs.

      Retrouvez nos conseils dans la rubrique « Mes déplacements ».

    • 3. Avant tout, réduisez vos besoins de chauffage en isolant votre logement. Pour réaliser des économies d’énergie et de confort, pensez avant tout à améliorer l’isolation de votre logement ; l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas.
    • 4. Si vous utilisez un appareil de chauffage au bois ancien (datant d'avant 2002) ou un foyer ouvert, faites installer un poêle à bois labellisé Flamme verte 5 étoiles qui limite les émissions de particules dans l’air extérieur à moins de 125 mg/m3.

       

      Étiquette du label Flamme Verte

       

      Ces appareils bénéficient de très bons rendements et vous feront économiser du bois.

      Vous pouvez bénéficier d’aides financières pour vous équiper : crédit d’impôt développement durable (majoré en cas de remplacement d’un appareil existant), éco-prêt à taux zéro, aides locales…

      Pour en savoir plus, consultez la page « Financer mon projet ».

       

      Des installateurs qualifiés, bénéficiant de la mention « RGE » vous conseilleront sur le dimensionnement et pourront vous installer votre équipement.

  • 5. Utilisez un combustible bois de bonne qualité : bûches, plaquettes et granulés.

    Certains producteurs présentent des démarches de qualité qui offrent des garanties quant à la nature du produit, son degré d’humidité, son pouvoir calorifique, la quantité vendue…

     

    Les certifications disponibles pour le bois énergie sont « NF Bois de chauffage », « NF Granulés biocombustibles », « NF Granulés biocombustibles – Agro haute performance », et, pour les granulés bois, les normes « Din plus », d’origine allemande, et « EN plus », européenne.

    Dans les marques de qualité, on peut citer la marque collective « France Bois Bûche », déclinée en fonction des régions (Alsace Bois Bûches, Rhône-Alpes Bois Bûches…).

     

  • 6. Entretenez régulièrement votre appareil de chauffage et vérifiez que vous l’utilisez de manière optimale.

    Toutes les informations utiles pour une bonne utilisation de votre appareil sont à découvrir dans nos guides « Se chauffer au bois » et « L'entretien des chaudières.

  • 7. Remplacez votre vieille chaudière par une chaudière à condensation.

    Vous consommerez moins d’énergie et vous diminuerez les émissions de polluants dans l’air extérieur.

    Vous pouvez bénéficier d’aides financières : crédit d’impôt et éco-prêt à taux zéro.

    Pour en savoir plus, consultez la page « Financer mon projet ».

  • 8. Ne brûlez plus vos déchets verts.

    Des solutions alternatives existent pour vous débarrasser de vos déchets verts :

    • compostez vos déchets de jardin avec vos déchets de cuisine ;
    • apportez vos déchets verts en déchèterie. Ils seront valorisés (compostage, co-compostage à la ferme, broyage puis utilisation en paillage…).

     

 

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